Vous travaillez avec des collectifs ? La facilitation fait la différence ! Que vous vouliez développer l’intelligence collective dans votre structure ou que vous vouliez vous même devenir facilitateur·trice, voici quelques éléments pour éclaircir ce nouveau concept. 🔎

Commençons par le commencement : qu’est ce qu’un.e facilitateur.trice ?

C’est une personne qui est au service d’un collectif pour l’aider à atteindre son but. Elle accompagne les échanges durant une séance de travail sans intervenir sur le fond du sujet. On dit qu’elle est en posture basse sur le contenu. En revanche, elle est en posture haute sur le cadre et la méthode : elle s’assure que le collectif chemine efficacement et que tout le monde est inclus.

Le·la facilitateur·trice permet donc au groupe d’être plus productif tout en renforçant sa qualité relationnelle.

Pourquoi a-t-on besoin d’un.e facilitateur.trice pour garantir l’intelligence collective et quel est son rôle ?

Pour :

✅ Établir et garantir le cadre,

✅ Appliquer une méthodologie adaptée,

❌ Ne pas intervenir sur le fond du sujet, car vous êtes les experts.

Marie Granger vous explique ça 👇

Pourquoi déléguer ce rôle ?

Les avantages de faire appel à une personne extérieure au projet sont nombreux :

1️⃣ Vous permettre de plonger pleinement dans le cœur du sujet.

2️⃣ Être sûre que l’avis de chacun soit pris en compte et que l’intelligence collective soit exploité.

3️⃣ Sécuriser le fait que les décisions prises en réunion seront réellement mises en œuvre.

4️⃣ Profitez de réunions dynamiques, se concluant à temps et atteignant l’objectif fixé.

Pour en savoir plus, retrouvez Antoine Le Fèvre en vidéo 👇

Quelles différences entre un.e facilitateur.trice interne et un.e facilitateur.trice externe ?

Il existe deux types de facilitateur·trices :

  • internes : collaborateur·trices qui facilitent au sein de leur organisation
  • externes : consultant·es missionné·es qui facilitent pour ses client·es

Anne-Laure Dumas vous explique les points communs, les différences, mais aussi les avantages et pièges de chacun des rôles  👇

Et concrètement ?

Voici quelques exemples d’organisations qui ont décidé de faire appel à la facilitation :

  • En externe : Nous avons facilité le séminaire des associé·es de Libon et des Alchimistes ou encore un séminaire online pendant deux jours pour initier une nouvelle dynamique avec tou·tes les collaborateur·trices d’Usbek & Ricas.
  • En interne : le Conseil de l’Europe a initié une transformation de ses modes de travail en formant une équipe de facilitateur·trices ou BNF promeut des projets innovants accompagnés par des facilitateur·trices internes.

Et la facilitation, ça s’apprend ?

Oui ! Comprendre le besoin d’un client, concevoir une séquence à l’aide de méthodes éprouvées, identifier sa posture, recadrer un·e participant·e, instaurer un climat créatif, être à l’écoute et centré sur le déroulé, faire converger sur une décision… Ça s’apprend.

Il existe des méthodes, des outils et des pratiques à acquérir et à tester dans des environnements sécurisés pour pouvoir proposer des formats collectifs joyeux et productifs !

C’est pourquoi on a mis en place une formation pour acquérir les compétences et les méthodes de ce beau rôle en partenariat avec le CNAM : une nouvelle session débute en octobre 2024

Prêt·e à vous lancer ?

Antoine vous propose un article récapitulant les 6 étapes pour se lancer !

 

 

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