Les grandes entreprises américaines du numérique se sont notamment emparées du sujet : Google, WikiMedia ont nommé des « chief cultural officer », le CEO de Zappos a déclaré que la culture était le sujet prioritaire de l’entreprise, et tous rivalisent d’effort pour définir leurs valeurs, leurs mantras et les mettre en avant dans leurs locaux.
Si la culture est devenue un sujet aussi important, c’est qu’on lui prête de nombreux pouvoirs. Actif clé des entreprises dont la valeur vient du « capital humain », la culture partagée serait responsable du succès de ces organisations. Et cela, particulièrement en ces temps de bouleversements importants : ruptures technologiques, évolutions des habitudes de consommation, transformation complète de certains secteurs entraînent un renouvellement important des entreprises ayant les plus fortes capitalisations boursières et touchent presque toutes les organisations. Qui survit, qui meure ? La clé de réponse à cette question pourrait résider dans la culture de ces groupes et leur capacité à la faire évoluer.
La culture d’une entreprise peut être lue de la même façon que celle de tout groupe humain : codes, pratiques, croyances, évidences partagées, elle définit l’identité collective du groupe, tout en étant invisible, inconsciente à l’esprit de ses membres. En ce sens, elle est un sujet d’observation passionnant. Mais elle est aussi objet de pouvoir : elle peut être construite, contrôlée, modifiée, au service d’intérêts particuliers.
Nous proposons 4 courts articles explorant différentes approches possibles du sujet :